ici l’onde – CNCM

Plasticienne sonore, travaille à la production pour le début 2025 d’une exposition personnelle au Frac Bourgogne autour de la thématique des « oreilles d’or », sous-mariniers spécialisés dans la reconnaissance sonore des navires et autres engins aquatiques. Un projet coproduit avec le FRAC Bourgogne et soutenu par le Prix Jeune Talent du Département de la Côte-d’Or 2022, en partenariat avec le GMEM – CNCM à Marseille et la Marine Nationale.

Musicien et médiateur, développe le magnétonium, dispositif de 8 à 16 magnétocassettes et de microphones, forme hybride entre le système de diffusion sonore spatialisée, l’instrument de musique bricolée, la performance sonore, la composition et le dispositif interactif conçu pour la médiation. Un projet au long cours qui trouvera plusieurs incarnations avant la création du projet Magnétonium, suite à des résidences à Dijon (Consortium et studio UMA), la Tannerie à Avallon, et La Muse en Circuit – CNCM à Alfortville. Il est également directeur artistique d’ici l’onde depuis 2003.

Klement Gothron est musicien électroacoustique et artiste intervenant. Il développe des performances aux croisements des performances électroniques, théâtrales et nouvelles lutheries, comme “en roue libre” (vélo sonorisé), des massages sonores et autres jeux musicaux. Il développe également des ateliers jeunes publics adaptés à la petite enfance. Il est également régisseur son et responsable de l’accueil technique des résidences et artistes associés pour ici l’onde.

Issue d’une enfance nomade, Tatiana Paris s’affaire sur la guitare et la basse à composer, improviser ou interpréter des musiques qui parlent de coeur, de rythme et de spectre avec intensité et appétit. Avec un parcours délié et tardif, ponctué d’institutionnel, elle rencontre et expérimente des esthétiques bigarres : tango argentin, pop, jazz, musiques africaines. De cette richesse se creuse le sillon d’une écriture brute et poétique.

Gibbon AH est une extension du solo de Tatiana Paris grâce à un acousmonium hertzien, c’est à dire un orchestre de hauts parleurs constitué de radios portables, qui permet de construire un espace d’écoute où le spectateurice est maître de ses choix : être encerclé ou isolé, rester immobile ou se mouvoir. La diffusion du son par les radios, grâce à un émetteur permet une écoute collective ou plus intime, à proximité ou plus lointaine. Ce dispositif technique simple et autonome permet à Tatiana Paris d’aller plus loin dans ses recherches autour de la fluence de son geste, créant des espaces de jeu polymorphes dans lesquels résonner. « J’ai coeur à inventer des prétextes à être ensemble » – Tatiana Paris

ici l’onde a commandé une œuvre acousmatique à Tatiana Paris pour le festival Ekhoes 2025 avec le soutien de la Sacem et l’accueillera en résidence au studio Uma et au Consortium pour l’écriture d’un nouvel album en 2025 et la mise en place d’actions artistiques et culturelles autour de son dispositif de spatialisation sur radios.

Deeat Palace est le projet solo de Marion Camy-Palou, que l’on a déjà pu voir et entendre dans Oktober Lieber, Nacre et Officine. Son univers sonore se situe quelque part entre la harshnoise et l’electro expérimentale. Elle intègre dans un set des plus sobres, drones, motifs percussifs, claquements métalliques, rythmiques bancales ou bien encore sonorités club malaisantes. Une approche musicale qui convie à la transe, aussi déstabilisante et dansante soit-elle. Comme un “mélange idéal de générosité et d’inconfort” (Libération). Le public n’a plus qu’à se laisser aller.

ici l’onde a commandé une nouvelle oeuvre acousmatique à Marion Camy-Palou pour le festival Ekhoes (avril 2025 à Auxerre) avec le soutien de la Sacem et l’accueillera en résidence au studio Uma pour la préparation de son set live electronique.

Road Movies nous entraîne dans l’imaginaire voyageur du cinéma américain qui, entre lenteur hallucinée et course à l’abîme continue de creuser le sillon de l’exil et du départ vers l’Ailleurs. Pour l’accompagner dans cette nouvelle aventure musicale, Jeanne Bleuse invite des compagnons de route fidèles : le violoniste Julian Boutin et deux compositeur·rices, Bastien Pelenc et Sylvaine Hélary pour des créations spécifiques au dispositif.

Les Tricoteuses est le projet de ce trio de musique improvisée (piano, percussion, musique électroacoustique live et voix) autour de la thématique des femmes artistes au travail. Partir (en tournée), revenir (en famille)et raconter ces temporalités, ces émotions, à partir d’une matière constituée de témoignages des trois artistes et d’autres femmes, musiciennes, danseuses, comédiennes… sur leur vie d’artistes, de femmes, de mères.

La Compagnie MELAMPO œuvre pour le développement de spectacles à destination du jeune et très jeune public. Eleonora Ribis, artiste implantée à Dijon, en est la metteuse en scène. Les projets portés par la compagnie défendent l’idée d’un théâtre visuel et d’une dramaturgie créée parla parole autant que par le corps et le geste.Les créations de la compagnie sont constamment en dialogue avec d’autres langages : elles intègrent à chaque fois un travail de recherche sonore, avec des dispositifs originaux et des créations musicales contemporaines, ainsi qu’une recherche nourrie par les arts visuels.IMAGO raconte de manière allégorique les différentes étapes de mutation et métamorphose que traverse un insecte au cours de sa vie pour parler plus largement des changements que nous aussi, en tant qu’êtres humains, nous sommes appelés à traverser au cours de notre vie. IMAGO veut être un hymne à la puissance du changement, une partition sonore et visuelle pour accueillir la force vitale de la mutation. IMAGO nous raconte un temps lent, un temps long, un temps de latence, qu’il nous semble très important de mettre en avant aujourd’hui, dans un monde où notre temps est toujours très rapide et performant. Notre envie ici est de parler de cette période de fragilité, où il faut savoir attendre que quelque chose arrive.Pour changer, pour évoluer, pour grandir.

ici l’onde est coproducteur et collabore avec Mélampo au développement d’un système d’écoute original par vibration et conduction osseuse, une collaboration entre les musiciens Anatole Butin et Clément Gautheron.

Principalement chanteuse, Christine Bertocchi est une artiste pluri-disciplinaire. Après des débuts sur scène dans des spectacle de chansons, elle est interprète pour plusieurs metteurs en scène de théâtre contemporain dont Bruno Meyssat de 1993 à 1998.

Artiste sonore, vocaliste et compositrice, Johana Beaussart produit une musique narrative à mi-chemin entre le cinéma pour l’oreille et la pop expérimentale. Son intérêt pour l’univers du doublage, du bruitage, de la radio et de l’oralité l’ont amené à développer un travail vocal jouant sur les notions d’illusion, d’imitation et de narration. Johana souhaite aujourd’hui continuer à explorer et développer ce format hybride à mi-chemin du théâtre physique, de la musique et du cinéma, gardant en tête l’idée du concert augmenté et performé. DADA, titre temporaire du projet, est à la fois emprunt du vocabulaire de l’enfant signifiant le cheval, et le mot signature d’un des plus marquants mouvements artistiques du milieu du 20ème siècle. Cette double lecture répond à plusieurs intérêts et pistes de travail que Johana envisage d’explorer pour son nouveau projet. Notamment le Hobby Horse, pratique sportive venue de Finlande consistant à chevaucher un bâton arboré d’une tête de cheval et effectuer des figures de dressage ou sauter des obstacles comme en équitation. De cette forme d’absurde aux allures d’un sketch des Monty Pythons, s’en dégage une certaine forme politico-poétique, notamment à travers ce jeu de mimétisme humain-cheval.

ici l’onde coproduit la création d’un nouveau programme de Johana Beaussart pour la réalisation d’un nouvel album en 2025, résidences en partenariat avec la Cité de la Voix à Vezelay et au studio UMA.

Issu de l’Histoire du Soldat de Ramuz et Stravinski, Mercenaries déleste le texte du premier de la musique du second. Le trio assemblé pour cette création scénique plonge alors dans la langue vernaculaire et hautement sensible de Charles Ramuz, exilé en Suisse, lors des derniers jours de la Première Guerre mondiale. L’histoire de ce soldat, qui vend son âme au diable pour devenir riche, devient un récit fédérateur et métaphorique sur la création. Partant de répertoires différents, électroacoustique, krautrock, poésie orale, le trio explorera les points de jonctions possibles : texte revisité, ajouts de poèmes de Francis Picabia, réécriture personnelle, patterns de batterie issus du contemporain, du hip-hop ou du post-rock, matière enregistrée sur K7 (témoignages oraux anonymes, variétés, grands tubes du classique) passés sous effets. Le trio vise avec ce nouveau récit, ainsi reconstitué, une fable sur la désobéissance, le folklore populaire, la notion de transfuge sociale et de découverte de soi.

ici l’onde est coproducteur du projet et accueillera le trio en résidence en 2025.
Production déléguée PointBreak

Florent est membre, entre autres, de l’Ensemble Gamelan Nisth-Nah de Will Guthrie, et a sorti un envoûtant album solo So-lo-lo #3 : Basa-basi sur les labels Capsul Records, Gigantonium et Ormo Records. Pénétré, inspiré et totalement hanté par les sonorités du gamelan indonésien, Thibault Florent délivre, loin des palais, des processions et des cérémonies, un répertoire délicatement ensorcelant et profane, un artisanat solitaire pouvant résonner comme un véritable orchestre de manière totalement surprenante, occupé qu’il est à tricoter des pieds à la tête sa guitare douze-cordes entrant en résonances avec des gongs DIY en oscillant, avec une densité tension, habitée, entre ondes/fréquence sereines et/ou soudaines lames de fonds submergeantes. Thibault Florent souhaite aller plus loin dansses recherches autour de la culture musicale indonésienne, des instruments traditionnels aux musiques actuelles expérimentales, et développe une collaboration avec le musicienet luthier électronique expérimental indonésien Litant Radittya : deux résidences en Indonésie et deux résidences en France en 2025/2026 suivies d’une tournée française.

ici l’onde est coproducteur du projet et accueillera le duo dans le cadre du festival Les Nuits d’Orient de la Ville de Dijon (sous réserve).
Production déléguée Capsul Collectif
Coproduction la Vapeur – Smac à Dijon (sous réserve), le Petit Faucheux – Smac à Tours et le Temps Machine à Joué les Tours en partenariat avec Yanay Lab – Orléans, avec le soutien du Dispositif Création Mutualisée Musiques Actuelles du Ministère de la Culture (sous réserve)

Concert lyrique pour voix, contrebasse et électronique d’après Faulkner, Shakespeare et quelques autres…

Le duo formé par Élise Dabrowski et Sébastien Béranger fêtera ses 10 ans en 2025. A cette occasion, les deux artistes développent un nouveau projet autour de la folie, de la fragmentation, d’une schizophrénie sonore exubérante et jubilatoire. Ce « trio à deux » – voix, électronique et contrebasse – se veut vivant et joyeux, fondé sur l’échange entre les musicien·nes, mais aussi avec le public.

Les deux artistes ont développé ces dernières années plusieurs projets artistiques en lien avec le handicap : Élise a mené une dizaine d’ateliers de création autour des l’espace sonore et de la tension créative avec des enfants autistes profonds ; Sébastien, de son côté, a mené deux projets de créations électroacoustiques et radiophoniques autour du handicap psychique.

Depuis 2015, Nina Garcia mène un travail de recherche et de création autour de la guitare électrique à mi-chemin entre musique improvisée et noise. Son dispositif est réduit au minimum : une guitare, une pédale, un ampli avec lesquels elle taille le son et fouille le chaos pour en faire émerger l’inouï. Pour expérimenter le live de son album Bye Bye Bird (sortie 21 février 2025), elle a souhaité quelque temps de travail au Studio UMA et a pu tester son set en public lors d’un concert organisé aux Ateliers Vortex.