ici l’onde – CNCM

pour 5 interprètes manipulant du carton et électronique
La composition invite les interprètes à une série de manipulations de différentes sortes et textures de cartons sur des planches recouvertes de pigments plus ou moins abrasifs. Il en résulte un univers sonore et visuel suspendu, craquelant et chantant. Au cœur du territoire des termites !

pour saxophone, trombone, accordéon, et violoncelle
Cette pièce ne reproduit pas le son d’une forêt, mais son espace. Séverine Ballon est partie d’un enregistrement réalisé en forêt de la Creuse par le percussionniste et audionaturaliste Lê Quan Ninh à 10 heures du matin, pour en tirer une composition complètement différente. La compositrice a chercher à utiliser les impressions et sensations ressenties lors de l’écoute de ce son naturel, pour le transposer dans une partition qui ne cherche pas à mimer les sons de la nature. Les musicien·nes sont réparti·es autour du public, créant ainsi un espace forestier et une mise en espace du son.

*cette composition a été réalisée pour l’ensemble LUX:NM

miniatures pour un·e interprète et un extrait de field-recording (2020)
human nature est un ensemble de compositions qui ont pour point commun de lier chacune un·e interprète humain·e et un enregistrement de son réel et non modifié. Tous ces enregistrements sont déjà pensés par l’artiste comme des micro formes de compositions, tant les choix de matériel, de micro, de temporalité, d’espaces, de cadrages compte dans le résultat final de l’enregistrement. Ils ont tous été faits entre 2012 et 2019, et la compositrice les a sélectionnés en fonction de leur portée « musicale » et des potentiels que l’instrumentiste pourrait avoir pour interagir avec : les remettre dans leur contexte originale ? les en éloigner encore davantage ? les rendre totalement abstraits ? Ces compositions sont alors des dialogues entre l’homme et son environnement.

pour violoncelle et audio
Blackbird est une pièce en deux parties. La première est un prélude. L’instrument se construit petit à petit à partir du mouvement d’une corde distendue au point de n’être presque pas audible. Accorder l’instrument a toujours été la fonction du prélude. La seconde partie fait chanter l’instrument sur une mélodie. Cette mélodie n’est pas humaine. Elle est inventée par un animal. C’est un chant de merle ralenti de telle sorte que la taille de l’animal soit celle d’un humain. Nous entendons ce que chanterait un merle à taille humaine.

Un set qui oscille entre improvisation et composition. Dans cette pièce collective, chaque musicien·ne s’engage individuellement avec des paysages sonores, transposant des motifs naturels dans des environnements urbains. Cette performance mêle live, matériau sonore pré-enregistré, field recording, brouillant les contours entre organique et artificiel dans un environnement sonore spatialisé et immersif.